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Le cycle du blé au Maroc : de la semence à la récolte

Introduction

Au Maroc, le blé c’est plus qu’une culture — c’est une source de vie, une fierté nationale et un symbole du travail agricole. Chaque année, des milliers d’agriculteurs suivent le même cycle : planter, entretenir, récolter et transformer. Ce cycle du blé, bien maîtrisé, garantit la qualité de la farine utilisée dans nos moulins et boulangeries marocaines.

1. La semence – “El bdaia dial kol chi”

Tout commence par le choix de la semence. Le fellah choisit selon la région et le climat : blé tendre (khobz), ou blé dur (semoule). Planter au bon moment, généralement entre novembre et décembre, c’est crucial pour éviter la sécheresse et maximiser la récolte.

2. La croissance – “Sbghat el khadra”

Pendant la croissance, l’eau et le climat jouent un rôle clé. Les régions comme Chaouia, Tadla, ou Fès-Meknès sont connues pour leurs bons rendements. Le blé a besoin d’une pluie régulière, mais pas excessive. Les agriculteurs surveillent aussi les maladies et les mauvaises herbes.

3. La récolte – “L’hssad”

Entre mai et juillet, c’est la période du hssad. Les moissonneuses-batteuses modernes ont remplacé les outils traditionnels, mais l’esprit reste le même : récolter avec fierté. Un bon stockage est essentiel pour préserver la qualité du grain avant qu’il ne parte vers les moulins.

4. De la graine au moulin

Une fois récolté, le blé est nettoyé, trié et stocké avant la transformation. C’est là qu’interviennent nos moulins marocains, qui transforment cette richesse nationale en farine de qualité, prête à nourrir le pays.

Conclusion

Le cycle du blé au Maroc est un patrimoine vivant, qui relie la terre, le travail humain et la technologie moderne. Grâce aux moulins performants, chaque grain récolté devient un symbole de résilience et de prospérité.
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